La controverse des machines à voter

Acteurs

 

Voici une présentation listée des acteurs

 

Les acteurs sont ici présentés selon ce qu'ils disent d'eux-mêmes (pour/neutre/contre) au sujet de l'utilisation des machines de vote telle qu'elle s'est faite lors des dernières élections présidentielles.

Les principaux acteurs sont détaillés dans des fiches qui présentent leurs positions/arguments/discours (cliquez sur leur nom).


En italique, les acteurs dont l'existence est conditionnée par la machine.


Pour les machines de vote Sans opinion/neutralité affirmée
Contre les machines de vote

France élections : importateur des machines fabriquées par NEDAP

Le Conseil Constitutionnel : il s'exprimer uniquement en application des règles de droit

Ordinateur de vote : association très active, animée par M. Müller

ES&S : producteur des machines iVotronic Bureau Veritas : organisme de certification indépendant M. Monniaux : universitaire informaticien (ENS)
Indra Systemas : producteur des machines Point&Vote Cepen Apave : organisme de certification indépendant M. Sibaud : militant en faveur des logiciels libres*, citoyen de la ville d'Issy-les-Moulineaux

Maires : 83 en France ont reçu l'autorisation d'utiliser des machines de vote. Toutes n'ont pas utilisé leur autorisation lors des dernières élections.

Certaines mairies sont particulièrement volontaires à l'utilisation des machines
    -Issy-les-Moulineaux
    -Brest (site) (vidéo)

    -Grenoble (site)

 

Médias nationaux écrits (cf. chronologie presse) : Le Monde, Le Figaro, Libération, Marianne, La Tribune, Le Point, le Monde informatique (vidéo, articles)...

Médias nationaux télévisuels :iTélé (vidéo), France 2, Canal+, M6...

 

M. Guglielmi : universitaire juriste (Paris II)
 -Le ministère de l'intérieur a publié en 2003 le cahier des charges permettant le développement des machines à voter.  M. Jan : universitaire (IEP Bordeaux), juristes, détaille la législation avec une volonté de neutralité affichée (site internet). Mme Enguehard, professeur à l'université de Nantes.
 

 

Agoravox, media alternatif (site internet)
   

Padawan, media internet (site internet)

    Bellaciao : site internet, média alternatif
    Betapolitique : site internet
    Partis politiques : FN, PRG, PS, Verts, PCF
   

Personnalités politiques indépendantes : M. Cazenave (UMP)

   

A Issy-les-Moulineaux :

M Pieuchot et Mme Schmid, élus de l'opposition

M Dion (site & voir \'notre rencontre à Issy\') /,  élu municipal PS

Groupe de citoyens à Issy (site). 

    Groupe de citoyens à Aulnay (site), discussions à Brest (site)

 Evidemment, tous les acteurs ne sont pas favorables/défavorables au même degré et pour les mêmes raisons...

 

Un acteur un peu particulier : le Parti Blanc a fait remarquer qu'il est possible pour les électeurs de voter blanc sur une machine à voter, tandis que ceci est impossible dans le cas d'un vote papier ; il a enclenché une action en justice pour inégalité entre les électeurs. Cependant, le parti émet des réserves quant à la fiabilité des machines.

 

Quelques acteurs internationaux croisés :

-Association pour une Ethique du Vote Automatisé (fiche détaillée)

-rapport de l'expérience sur la machine Nedap aux Pays-Bas (site du groupe)

-David Rubin, expert aux Etats-Unis (blog)

-accurate-voting  (site)

-association for computing machinery (site)

 -vidéo humoristique

 


Tentative d’auto gestion, collusion & « industry action group »  aux États-Unis

L’industrie de machines à voter s’est réunie formant une sorte d’organisation comme « The Election Center »  et « Election Technology Council », le «  ITAA », un comté formé en 2003 par ES&S, Advanced Voting Solutions, Diebold Election Systems, Hart InterCivic, Sequoia Voting Systmes et UniLect, pour intervenir à travers tout ce qui concerne la survivance de la machine électronique.  Ces groupes de lobby qui s’avèrent comme « non lucrative »  tentent bouleverser le lobby organisé en même la procédure de certification et la « réconciliation » avec les  académiciens.  Parmi déclarations de ITAA,   on retrouve telles sortes des visées : « Purpose : create confidence and trust in the elections industry and promote the adoption of technology-base solutions for the elections industry » ; « Sucess Benchmark : Archieve widespred acceptance among key constituencies that electronic voting is not just an alternative to other balloting systems, but is the ‘gold standard’ to which all should aspire » ; « Generate positive public perception of the eVoting industry[...] Develop liaison with key constituencies in order to build broader support for e-voting [...] Reduce substantially the level and amount of criticism from computer scientist and other security experts about the fallibility of electronic voting systems ».  Autrement dit, la tentative d’intervenir aux procédures de certification se servit de « coming to the defense of a coming [telle que Diebold] under attack », élabore Harris Miller, célèbre lobbyiste de ITAA.  D’ailleurs, il explique : « ‘develop liasons with key constituencies’ is a nice word for lobbying. We just didn’t want a document floating around saying the election industry is in trouble, so they decided to put together a lobbying campagne [...] ». 

Cela démontre que bien avant l’agence fédérale, l’« Election Assistance Commission » pouvait s’occuper de régler les organismes certificateurs ver la fin de l’an 2006, la collusion entre les fabricants avait déjà eu lieu en 2003 en vue d’« habituer », et préempter la formation d’organismes certificateurs.  De même, considérant la rhétorique que révèlent les buts de groupes de lobby, qu’à « promote the adoption of technology-based solutions for the election industry » et à « avoid claims of collusion[...] by keeping communication to undocumented telephone meetings without written notes, »  il y existe déjà, bien évidemment, une  exubérance et une habitude de pratiques industrielles fortement déterministes, librement et technologiquement.