Eviter les biais
Face aux considérations de Mitchell et Carson, Hanemann (1994) et Portney (1994) proposent plusieurs recommandations afin d'éviter certains biais.
- Utiliser le référendum. Proposer des valeurs aux hasard doivent limiter le biais d'ancrage, mais ceci n'est possible qu'en présence d'un grand échantillon de répondants.
- Bien définir les agents à interviewer en fonction de la valeur que l'on veut mesurer, et connaître leurs caractéristiques socioéconomiques.
- Le bien environnemental doit être clairement et complètement défini.
- Le support de paiement doit être familier et pertinent.
- Les données doivent être correctement analysées.
- Faire des prétests sur la perception des questions.
- Ne pas donner un aspect inhumain au questionnaire.
- Rappeler la présence de substituts, de contraintes budgétaires et des prélèvements déjà existants pour le bien environnemental en question.
- Permettre et faciliter les réponses du type "ne sait pas".
- Permettre au questionné de reconsidérer ses réponses à la fin en précisant bien qu'il n'existe pas de "bonne" réponse, et en rappelant qu'il existe des gens pour et contre le projet en présentant leurs arguments.
- Borner les réponses afin d'éviter les valeurs extrêmes.
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