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Le prélèvement (ou collecte) est la première étape dans le parcours du sang placentaire.

Elle consiste en deux choix possibles: celle de prélever ou de ne pas prélever. Cette décision appartient à différents types d’acteurs:

  • Les familles tout d’abord sont les premières maîtresses de ce choix. Ce sont les parents qui suite à une discussion avec leur gynécologue vont accepter ou pas le prélèvement du sang de cordon de leur enfant.
  • Les gynécologues et les sages femmes sont également responsables de cette première étape: en effet, le prélèvement du sang de cordon n’est possible qu’après une formation particulière, les maternités doivent donc être habilitées à prélever, ce qui en limite le nombre notamment en France. En effet, seulement 7 maternités sont aujourd’hui habilitées à prélever. Ainsi, le prélèvement de sang de cordon n’a lieu que dans un nombre limité de maternités. Ceci pose des problèmes de frustration pour les femmes qui souhaiteraient donner mais qui ne peuvent pas, ainsi que des problèmes de diversités génétiques. Au delà de cette limitation de formation, il existe également une limitation géographique : seules des maternités situées près des banques pourront être habilitées pour ainsi respecter le délai de 24h imposé par la loi entre le prélèvement et la congélation.
  • Enfin, il existe un certains nombres de conditions préalables au prélèvement que nous pouvons retrouver sur un grand nombre de sites de vulgarisation: (ici celui de l’association Laurette Fugain)

- entretien avec un médecin spécialiste pendant la grossesse

- accouchement dans une maternité habilitée

- examen clinique de votre bébé à la naissance et à partir de l’âge de 3 mois

- analyse de votre sang en vue de dépister une éventuelle maladie infectieuse. Ces analyses seront effectuées gratuitement à deux reprises: à l’accouchement et lorsque vous viendrez avec votre enfant à la visite du 3ème mois

- mention spéciale, figurant sur le carnet de santé de votre enfant, demandant de nous informer en cas de maladie grave.

 

Cette étape consiste tout simplement à prélever, après l’accouchement, le sang contenu dans le cordon ombilical qui reliait la mère au bébé qui vient de naître. Le prélèvement est bien sûr entouré d’un protocole relativement strict avant, pendant, et après l’accouchement, afin de garantir la qualité et la quantité du sang prélevé, sans pour autant occasionner une gêne trop importante lors de l’accouchement et des soins périnatals. 

L’enjeu principal de la collecte du sang de cordon est de mettre en place un protocole qui concilie ces impératifs sanitaires et l’impératif économique. Le choix principal est celui de la technique de prélèvement utilisée : in-utero (avant la délivrance du placenta) ou ex-utero (après la délivrance du placenta), mais des normes strictes sont également mises en place pour la totalité du protocole.

Cette étape dans le parcours du sang de cordon est peu controversée. Des préférences existent quant à la technique de prélèvement mais cela ne constitue pas un réel débat. Là où une controverse apparaît, ceci est du au nombre de banques habilitées qui est pour l’instant très réduit. De même, il existerait un certain nombre de prélèvements illégaux en France avec des parents qui souhaiteraient conserver le sang de cordon de leur enfant à des fins personnelles, et qui payent ainsi les médecins pour le prélever et l’envoient ensuite par la poste dans des banques privées frontalières à la France.

 

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