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Les banques sont un acteur important dans cette controverse. En effet, elles s’occupent de la conservation du sang placentaire. Or la conservation constitue une étape essentielle pour l’utilisation future de ce sang placentaire. Elles ont donc un rôle majeur.

Ces banques peuvent être divisées en trois catégories : les banques publiques, les banques privées, les banques mixtes.

 

  • Les banques publiques.

Les banques publiques sont des organismes dont les frais de congélation et de conservation sont assumés par l’Etat et dont la conservation se fait à des fins allogéniques. Elles sont, en France, au nombre de 4 (renvoi vers la carte dans la partie conservation ). Ces banques sont aujourd’hui gérées par l’Agence de Biomédecine et l’EFS. En effet, certaines banques « appartiennent » à l’EFS tandis que d’autre « appartiennent à l’Agence de Biomédecine. Ces banques publiques françaises sont rattachées à un réseau mondial : Netcord. Ce réseau « facilite la recherche de donneurs en fonction de leurs groupes HLA et met en place un système d’accréditation. » (avis de l’académie nationale de Médecine). Elles sont également rattachées à un réseau européen Eurocord. Ce réseau « tient le registre des greffes et définit leurs modalités (avis de l’académie nationale de Médecine).

Ces banques ont un avis mitigé sur la création de banques privées. Ainsi l’EFS s’y oppose formellement du fait de l’absence d’indications pour la greffe autologue et du non respect des critères de qualité par ces organismes. En revanche, la Banque Saint Louis par l’intermédiaire de Marc Benbunan, ne s’exprime pas contre la création, car les gens seraient amenés à transgresser la loi et à exporter le sang de cordon. Concernant les banques mixtes, les avis sont divergents. Ainsi l’EFS s’oppose à l’implantation de banques mixtes en France car un tel modèle crée de faux espoirs pour des patients en attente d’une greffe. En revanche, Marc Benbunan, même s’il exprime des doutes concernant la viabilité de telles banques, ne prône pas une interdiction de celles ci.

 

  • Les banques privées.

Il est intéressant de noter que les banques privées ne sont pas présentes en France. Ainsi, jusqu’à présent, aucune banque privée installée à l’étranger n’a manifesté le désir de s’implanter en France.

 

  • Les banques mixtes.

Les banques mixtes sont des modèles hybrides. Il existe plusieurs modèles de banques mixtes. (renvoi vers les différents modèles de banques partie conservation ). A l’heure actuelle, seule une banque mixte a manifesté le désir de s’implanter en France, il s’agit de Cryosave. Elle propose aux parents une conservation du sang placentaire, pour une utilisation autologue ou allogénique apparenté, contre paiement. Par ailleurs, le greffon est inscrit sur le fichier national. Il peut donc être réquisitionné par un patient non apparenté si cela est nécessaire sous la réserve que la famille donne son accord.

Ce type de banque, par l’intermédiaire de Nicolas Forraz, s’est prononcé pour la création de banques privées, car les interdire reviendrait à se priver d’une opportunité. Il est également favorable à l’implantation de banques mixtes, car il s’agit d’un modèle satisfaisant l’ensemble des parties prenantes.

 

Les banques publiques

Marc Benbunan

 

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Marc Benbunan,
Chef du département Biothérapies Cellulaires et tissulaires à l’Hôpital Saint-Louis

Isabelle Desbois,
Coordinatrice à l’Etablissement Français du Sang

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(interview 16 avril 2009)
(interview du 6 mai 2009)
Les banques mixtes

                                     Nicolas Forraz

 
Nicolas Forraz,
Cryo-Save

 
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(interview 9 mars 2009)  

 

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