Né aux Etats-Unis dans les années 70, le street art, que l’on peut traduire littéralement par art urbain, occupe une place grandissante dans le paysage français. S’il engloble à la fois notamment le pochoir, le graffiti, le moulage, la photo, les mosaïques, le dénominateur commun à toutes ces techniques est la rue comme support.  Le street art fait toujours polémique. Certains considèrent les graffitis et les tags comme une expression vandale et d’autres l’érigent en art à part entière. Le street art est difficile à définir. Le graffeur est-il un artiste ? Et le graffiti, une œuvre ?

Cette définition est d’autant plus difficile à établir que le street art n’est désormais plus cantonné aux murs, support originel des street artists, mais s’exporte de plus en plus dans les musées et les galeries qui contribuent à sa légitimation. En témoignent la récente exposition « TAG au Grand Palais », la prochaine exposition à la fondation Cartier « Né dans la rue – graffiti » et la réputation croissante de certains street artists dans le monde. Si certains street artists vendent leur toile des milliers d’euros auprès des collectionneurs, les graffitis dans la rue font encore l’objet d’une lutte de la part des municipalités car le tag est illégal dans l’espace public et les street artists pris en flagrant délit encourent des sanctions pénales.
Le street art est-il gratuit ou doit-il l’être ? Tous les street artists se valent-ils ?

Depuis peu, les municipalités mènent des projets originaux en vue de rendre possible  la pratique du street art dans l’espace public dans des conditions légales. Ces initiatives démontrent-elles une réelle volonté de donner des contours à cet art ou plutôt une instrumentalisation du street art pour mieux l’encadrer?

Autant de questions à se poser. Une chose est sûre, le street art est un phénomène à décoder.

 

 

 

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