Nous sommes six étudiantes de Sciences Po en master de communication avec le street art comme domaine de prédilection et une théorie à honorer : celle du site controverse comme nouveau média de communitation auprès du public.

Ce site a pour vocation de réaliser une cartographie de la controverse street art selon la méthode enseignée par Bruno Latour. Il s’agit de déployer la complexité de notre controverse en la représentant objectivement, plutôt qu’en prétendant donner une vérité. Cette objectivité de second degré consiste à multiplier les avis contradictoires sur le street art, thème sur lequel il n’existe pas de tenants et aboutissants. Cette théorie nécessite de se plier à trois règles fondamentales : ne pas juger une situation par le critère de la vérité, ne pas être relativiste, ne pas recourir à la différence entre le rationel et l’irrationnel.

Au terme de 9 mois d’enquête, nous avons assemblé les opinions des acteurs du street art pour en dégager la « substantifique moelle ». Chacune impliquée dans le travail des autres, nous avions tout de même des rôles assignés :

 

Sonja DUPONT-CAYE, diplômée des arts déco, s’est essayée au jeu de la cartographie du Web en ouvrant les yeux sur les murs de Paris et sur la toile.

Lise BAREMBAUM, journaliste, spécialiste des relations presse

Lamya HASSAN notre point d’ancrage de sagesse, a enquêté sur tous les fronts.

Pauline KRATZ, chef de projet, a tenté de ménager ses coéquipières.

Julie DAGENAIS, québécoise, licenciée d’histoire de l’art à l’université de McGill, a supervisé le design du site.

Sarah FARAHMAND, a usé 7 disques durs et 2 barrettes ram pour être digne de sa fonction de webmaster.

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