Wilkinson D.
Qui est David Wilkinson?
Il travaille dans le département “Biological and Earth Sciences”, à Liverpool John Moores University, Liverpool.
Ses travaux de recherche portent sur la biologie et les sciences environnementales, l’histoire des sciences. Ses travaux théoriques étaient principalement sur l’écologie évolutionnariste. , la biogéographie et le système Terre (Gaïa). Ses études empiriques concernent la paléoécologie du Quaternaire, l’archéologie environnementales et l’écologie des protozoaires;
Il fait partie des éditeurs de “Gaia circular”, la newsletter du groupe ‘Earth Systems Science’ de la société géologique de Londres.
Ses publications
(1999) Is Gaia really conventional ecology?
La théorie Gaïa de Lovelock connaît des traitements très inégaux par les écologistes conventionnels, de l’ignorance à son soutien qualifié. Wilkinson suggère que les phénomènes décrits par Gaïa sont vraiment susceptibles d’expliquer les idées conventionnelles des écologistes en utilisant une unité de sélection individuelle ou génique. C’est en quelques sortes analogue à la situation de l’écologie pendant les années 60, quand de nombreuses adaptations pour le bien de l’espèce ont été expliquées par un niveau de sélection plus bas.
Developing the Gaia theory, a response to the criticisms of Kirchner and Volk (article de Mai 2003)
Voir la fiche de TimLenton
The fundamental processes in ecology: a thought experiment on extraterrestrial biospheres
publié par la biological review en 2003
La science écologique est parfois organisé comme une série hiérarchique d’entités: gènes, individus, populations, espèces, communauté, écosystèmes et biosphère. Wilkinson considère ici une approche alternative fondée sur les processus, et il analyse la nature des processus fondamentaux dans l’écologie. Ceux-ci sont discutés dans le contexte de la question suivante: “pour n’importe quelle planète avec une vie fondée sur la chimie du carbone, qui persiste sur des temps géologiques longs, quel est l’ensemble minimum de processus écologiques qui doit être présent ? Les flux d’énergie, les multiples associations, les compromis au sein de la biodiversité, les cycles, la séquestration du carbone et la photosynthèse en font notamment partie. Les cycles des nutriments sont décrits comme une propriété émergente des ces processus fondamentaux. L’auteur discute aussi des raisons qui font qu’une biosphère fondée sur une seule espèce sans aucun cycle de nutriments a peu de chance d’exister. il décrit également le concept de “l’effet Gaïa”. Ce dernier suggère que certaines processus tendront toujours à étendre la durée de vie de la biosphère dans laquelle ils se développent (effet gaïen positif); alors que d’autres peuvent ou augmenter ou diminuer cette durée de vie (effet gaïen positif ou négatif). Ces idées sont discutés dans le contexte de l’astrobiologie, les écosystèmes, la biologie et la théorie Gaïa.
=> Livre qui précéde et préfigue l’ouvrage de 2006
Homeostatic Gaia: An Ecologist’s Perspective on the Possibility of Regulation
DM Wilkinson - Scientists Debate Gaia: The Next Century, 2004
Fundamental Processes in Ecology: an Earth Systems approach
C’est un livre, publié par Oxford University Press, en 2006
Wilkinson présente un nouveau moyen d’étudier les écosystèmes qui n’est pas encore disponible dans les manuels d’écologie, mais que l’on retrouve dans le champ émergeant de la géobiologie et de la science du système Terre. Cela fournit une alternative, une classification de l’écologie et propose une véritable vision planétaire de la science écologique. Pour arriver à cela, l’auteur demande “quels sont les processus écologiques fondamentaux qui seraient trouvés sur n’importe quel planète ressemblant à la Terre, avec une chimie de la vie fondée sur le carbone?”
Wilkinson démontre comment l’idée des processus fondamentaux écologiques peut être développée au niveau des systèmes, particulièrement leur implication dans les mécanismes de contrôle et de rétroactions.
Cette approche nous permet de reconsidérer les idées écologiques basiques comme les flux d’énergie, les associations, les comporomis, le cycle du carbone et la photosynthèse; et de les replacer dans un contexte global. En procédant ainsi, le livre donne une place plus importante aux micro organismes que traditionnellement. L’intégration de la science du système Terre avec l’écologie est vital, si la science écologique réussit à apporter sa contribution au problème massif et au futur challenge qu’est le changement climatique.
Bien que cette approche soit fortement influencée par l’hypothèse Gaia de Lovelock, ce n’est pas un livre de vulgarisation de la théorie Gaia. Au contraire, c’est écrit comme un texte accessible pour des étudiants de second cycle ou des chercheurs dans le domaine de l’écologie, de la science du système terre, de la biologie évolutionnarsite, la paléontologie, l’histoire de la vie, l’astrobioligie, la géologie et la géographie physique.