La revanche de Gaïa
« Mais je vous entends dire : Quoi ? Encore un livre sur le réchauffement climatique ! Le signal d’alarme se transformerait-il en battage médiatique ? Si cet ouvrage se bornait à répéter les arguments et les contre arguments habituels, vous auriez raison, il serait superflu. Mais il est différent des autres car je m’y exprime en qualité de médecin, dont la patiente, la Terre vivante, est atteinte de fièvre ; sa santé décline et devrait être selon moi, notre principale préoccupation ; notre vie même en dépend ».
Etat de fait : La terre souffre de surpopulation
Pourquoi est-on dans une telle situation ? du fait de notre créativité, de notre esprit d’invention.
Gaia un système physiologique dynamique qui inclut la biosphère et maintient notre planète, depuis plus de 3 milliards d’années, en harmonie avec la vie. « Tant que le caractère vivant de la Terre – sa régulation du climat et de la chimie – nous échappera, nous n’aurons pas la volonté de réformer notre mode de vie ni ne comprendrons que nous avons fait d’elle notre pire ennemie». Pour Lovelock c’est un système qui fonctionne mieux à de basses températures.
Et aujourd’hui tout ce qui nuit à sa régulation fait que la Terre pourrait devenir une Terre chaude, incapable de revenir à son état initial. Lovelock et d’autres scientifiques notamment membres du GIEC soupçonnent l’existence d’un seuil de CO2 au-delà duquel on observera la fonte irréversible des glaciers du Groenland (problème des rétroactions). En fait le soleil est aujourd’hui trop chaud. Avant le système absorbait assez de Co2 et il générait une quantité suffisante de glace et de nuages blancs qui réfléchissaient les rayons solaires afin de maintenir une température suffisamment fraîche et « maximiser l’occupation des niches écologiques ». La Terre reçoit aujourd’hui trop de chaleur du soleil et à terme elle mourra de cet excès de chaleur. Pour Lovelock, la succession récente de glaciations correspond au dernier effort du système Terre afin de tenter de répondre aux besoins des formes de vie actuelles. Les périodes interglaciaires correspondraient quant à elle à des pannes temporaires de la régulation. Ce qu’on est en train de faire : on empêche la régulation en montant le chauffage et en même temps on détruit les systèmes naturels (forets…) susceptibles de réguler la température.
Que va-t-il se passer au cours du 21ème siècle ?
Lovelock nous donne un aperçu de ce qu’il arrivera à la Terre et se fonde pour cela sur des articles de divers scientifiques publiés dans les revues Nature ou Science ou encore sur le rapport du GIEC. Il présente également les positions sur le débat relatif à la réalité du réchauffement climatique.
On peut ainsi s’attendre à une fonte des glaces de l’Arctique du Groenland ce qui contribuera encore à réchauffer la planète, et à l’apparition d’une épaisse végétation dans les régions de la toundra Sibérie. Un changement du tapis roulant (le Gulf stream qui dépend des conditions existantes en Arctique, et de la salinité de l’eau qui baisse en ce moment) : l’Europe du Nord ne sera alors plus tempérée par ces eaux chaudes.
Faut-il alors arrêter toute activité économique ? Lovelock souligne un problème évoqué récemment par des scientifiques : les aérosols issus de l’industrie : ils provoquent un rafraîchissement donc finalement une récession économique rapide permettrait l’accentuation du réchauffement climatique (idem quand la législation européenne pour empêcher les pluies acides entrera en vigueur).
La prévision du changement climatique provient non pas seulement de simulations informatiques mais aussi d’observations d’archives archéologiques (calottes glaciaires). La dernière période qu’a connue la Terre a été presque aussi chaude, il y a 55 millions d’années. Il s’agissait de la période de l’éocène qui serait survenue suite à la libération de beaucoup de Carbone fossile. Aujourd’hui on estime avoir déjà relâché une quantité équivalente à celle qui avait conduit au réchauffement de l’éocène. Mais le problème c’est qu’aujourd’hui on doit s’attendre à une période chaude plus longue : parce que le soleil est plus chaud de 0.5 degré et parce que la Terre a perdu de sa capacité à s’autoréguler. « La Terre s’est déjà remise de tel accès de fièvre, et il n’a aucune raison de penser que notre action détruira Gaia ; en revanche si nous poursuivons nos activités, notre espèce ne connaîtra plus jamais le monde verdoyant qui était le notre il y a tout juste un siècle ». On peut également s’attendre à un certain nombre de dérèglements ; vague de chaleur de 2003, ouragan Katrina… Ainsi on peut prévoir une augmentation de la température de l’ordre de 6 à 8 degré C une fois le seuil de 500ppm de CO2 passé.
Pourquoi une revanche de Gaia ?
« Il n’y aucune certitude en matière scientifique, mais si l’on s’en réfère à la théorie Gaia, désormais solidement étayée par les faits, le temps est compté qui nous permettrait d’échapper aux bouleversements qu’elle annonce ».
Comme nous allons le voir dans la suite, pour Lovelock, il est aujourd’hui trop tard pour le développement durable (viable il y a 200 ans) dans le sens des 3 piliers que sont le bien être social, la prospérité économique et la protection de l’environnement. « S’attendre à ce que le développement durable ou la poursuite des activités économiques soient des politiques viables revient à espérer soigner un cancer du poumon en cessant de fumer ; c’est ignorer la maladie dont souffre la Terre, la fièvre provoquée par le fléau de la surpopulation. »
Ce qu’il faut c’est un repli durable car Gaia n’est plus en mesure de préserver le monde dans lequel nous vivons, « elle évolue conformément à ses règles propres, vers un nouvel état dans lequel nous ne serons plus les bienvenus… en transformant l’environnement, c’est comme si nous avions à notre insu déclaré la guerre au système Terre ».
Un ensemble de boucles de rétroactions positives participent à ce réchauffement climatique : on perçoit une revanche de Gaia par la mise en échec de ses systèmes de régulation qui assurent la vie sur Terre.
Quelle source d’énergie utiliser ?
Quand on utilise de l’énergie, on la dégrade forcément selon le second principe de la thermodynamique (formation d’entropie ou désordre). Alors quelles sont les sources d’énergie que nous avons intérêt à utiliser ? Nous allons voir que Lovelock préconise l’usage du nucléaire.
Les défauts des autres énergies :
Combustibles fossiles : renouvelables normalement mais pas à la vitesse à laquelle on utilise l’énergie.
Charbon et pétrole : Aujourd’hui on produit 27 000 tonnes de CO2 par an et il faudrait environ 20 ans afin d’être capable de séquestrer une telle quantité de CO2 par an. Donc il faut absolument arrêter l’utilisation des combustibles fossiles.
Gaz naturel : on a une production de CO2 divisée par 2 mais des fuites notamment au niveau de l’extraction et les fuites = du méthane : 20 fois plus néfaste que le co2 (encore plus d’effet de serre) et donc si on a plus de 2% de fuite, on perd l’avantage face au charbon. Instabilité politique dans la majorité des zones de production (risque d’attaques terroristes). Purifier le gaz naturel n’est pas une bonne solution. Finalement le gaz n’est pas une solution face au charbon.
Hydrogène : a besoin d’être produit avec quasi tous les combustibles (gaz, pétrole) ou de l’eau (par de l’électricité) ou encore de l’énergie nucléaire. Technique des piles à combustible et du stockage de l’hydrogène : idée prometteuse mais pas encore utilisable.
Les énergies renouvelables :
La géothermie : quasi parfaite mais pas beaucoup d’endroits ou elle est utilisable.
L’éolien : cette énergie n’est pas assez efficace : il ne souffle pas tout le temps et on ne sait pas stocker cette énergie. Pour Lovelock, il s’agit d’un système « désagréable et envahissant ». Il est en plus insuffisant : pour produire la quantité d’électricité qu’utilise la GB, il faudrait installer (si on ne considère pas les parcs nationaux, les zones urbaines et industrielles) une éolienne par km2. Problème de l’intermittence du vent et du coût de cette énergie.
L’énergie des vagues et des marées : pour l’instant assez pratique mais dans de faibles quantités : pas de très bons résultats avant de nombreuses années.
L’hydroélectricité : ne peut satisfaire qu’une toute partie des besoins énergétiques mondiaux. Il manque de cours d’eau dans le monde.
Les biocarburants : problème si on en utilise trop. Ils nécessitent une surface trop grande.
Le solaire : l’utilisation de cette énergie reste trop chère (piles solaires très coûteuses) et finalement la pile solaire adaptée à savoir ayant longue vie et fabriquée à un prix abordable n’existe pas encore. Plus le problème de l’intermittente du soleil et de la nécessité de créer un système de stockage qui en découle.
Pourquoi le nucléaire ?
2 sources d’énergie nucléaire : la fission (de gros noyaux) et la fusion (de noyaux légers comme l’hydrogène). Pour la fission, il faut porter à une chaleur de 500 degrés C pour que la combustion commence ; pour la fusion qui produit beaucoup plus d’énergie, il faut le porter à 150 millions de degrés. La fusion correspond au « fin du fin en matière d’énergie propre parce qu’elle alimente le soleil et les autres étoiles ». Les réactifs sont disponibles en grande quantité : le deutérium qui sert à la fusion est disponible en quantité illimité dans l’eau et le tritium se fabrique facilement. Pas de dangers des produits : la fusion crée de l’hélium et un neutron (les neutrons pourraient servir à alimenter des turbines pour faire de l’électricité). L’hélium est quant à lui ni radioactif, ni offensif. Mais besoin de temps pour mettre en place un tel système. Il n’en reste pas moins que la fission présente de nombreux avantages : on traite facilement ses déchets : on peut les enfouir et sont alors un danger pour personne (ni pour Gaia, ni pour nous).
Pourquoi une telle méfiance vis-à-vis du nucléaire ? répugnance des scientifiques à s’exprimer en public et « il est facile de mettre un scientifique honnête en position d’infériorité dans une salle d’audience ou sur un plateau. Surtout si le président de la chaîne préfère distraire ». Enfin les scientifiques souffrent également de la faiblesse de leur position économique et sociale. « J’ai l’impression que les scientifiques sont populaires lorsqu’ils sont à mêmes de produire des ouvrages divertissants ; ceux qui contribuent vraiment à la connaissance restent inconnus la plupart du temps. Les jeunes chercheurs ne peuvent exprimer librement leurs opinions sans risquer de compromettre leurs chances de recevoir des subventions ou d’être publiées ». Enfin la méfiance vient de la seconde guerre mondiale puis de la course aux armements qui a suivi de la guerre froide.
Les dangers ne sont pas si grands : à Tchernobyl, très peu de morts en fin de compte. L’uranium et notamment celui à faible teneur est abondant et il existe un combustible alternatif le thorium : donc pas de problème d’épuisement des ressources.
Finalement il faut le nucléaire parce qu’on a peu de temps pour agir. En définitive, le nucléaire n’affecte pas la capacité de Gaia à conserver une composition chimique de l’atmosphère et donc à engendrer un climat favorable. De plus le nucléaire produit beaucoup plus d’énergie que les réactions chimiques donc on a besoin de moins de quantité pour produire une même quantité d’énergie.
Pour Lovelock ce qu’il faut c’est un usage généralisé du nucléaire qui est un moindre mal face au réchauffement climatique même si ce n’est pas la solution-miracle. Disons qu’il s’agit de la seule solution dont on dispose pour le moment.
Nos réactions sont déterminées par notre peur qui nous aveugle
D’après Lovelock, si on n’arrive pas à percevoir la réalité de Gaia, c’est parce que « nous nous libérons de notre univers uniquement par procuration, par le biais d’émissions télévisées sur la nature ou d’images de la Terre vue de l’espace ». Finalement en voulant bien faire, parce que nous avons conscience qu’il faut préserver la faune et la flore, nous causons plus de dommages à Gaia. Dans son livre, il revient ainsi sur de nombreux exemples qui traduisent cette peur qui nous conduit à agir. Et parmi elle on retrouve la peur du cancer.
En fait Lovelock souligne que la peur que nous avons du cancer entraîne souvent des réactions néfastes pour Gaia. Dans le cas des pesticides, Lovelock affirme que nous avons eu une réaction exagérée : exemple des nitrates (qui sous certaines conditions peuvent devenir des nitrites et être cancérigènes) qui servent d’engrais et dont la limitation a produit une dégradation de l’environnement (exemple local). Idem pour la lutte contre les pluies acides déjà évoquée.
Toujours dans cette crainte du cancer, on a peur des produits chimiques de synthèse (artificiels) mais c’est sans savoir que les produits naturels produisent eux-mêmes de nombreuses substances dangereuses : moisissure de noix peut nous fournir de l’aflatoxine extrêmement cancérigène. Manger bio c’est en fait idiot pour quelqu’un qui a étudié la chimie organique. Il est certes bien d’acheter des produits bio pour limiter les excès de l’industrie agro alimentaire (page 205) mais on ne peut pas cultiver plus de la moitié des terres de Gaia donc il ne faut pas encore élargir les zones de production au nom du développement des cultures bio : les écologistes doivent impérativement revoir leur conception de l’écologie et prendre conscience de nos obligations envers la Terre.
Pour Lovelock, nous sommes en fait égoïstes en nous souciant uniquement de notre bien être et en ne prêtant aucune attention à Gaia. On ne réalise pas la vraie menace qui nous guette en se focalisant comme nous venons de le voir sur les risques de cancer (mobile), les pesticides dans les aliments, la peur du nucléaire… « c’est faire d’une mouche un éléphant, et négliger l’essentiel ». Nous jeunes avons peur de l’avenir, nous percevons le risque. On sera 30% à mourir d’un cancer et l’oxygène en est la cause principale. Il peut en effet dégrader l’Adn et provoquer l’apoptose (la cellule se suicide) mais parfois elle est impossible et peut provoquer un cancer. Ainsi ce n’est pas la pollution qui est la responsable principale de nos cancers. Notre peur du cancer nous aveugle.
Alors comment faire pour améliorer les choses ? Comment permettre ce repli durable ?
Pour limiter le réchauffement climatique :
Université de Cambridge, 2004, Options de macro-ingénierie contre le réchauffement climatique : un colloque sur les moyens de lutter contre le réchauffement climatique.
2 moyens proposés : diminuer la quantité de chaleur reçue par le soleil ou supprimer les GES de l’atmosphère.
Pour la première méthode : un disque réflecteur de quelques km placé au point de Lagrange (à savoir l’endroit ou les forces gravitationnelles antagonistes entre le soleil et la Terre sont équivalentes). D’autres techniques pourraient être mises en place. Mais le problème ne se limite pas à cela : on a trop de co2 dans l’atmosphère ce qui augmente l’acidité des océans et diminue la productivité de ces milieux.
Pour la seconde méthode : elle est possible techniquement à un coût acceptable mais que faire du co2 capturé ? Aujourd’hui la quantité annuelle de co2 équivaut si on la rassemble en termes de volume à une montagne de 20 km de circonférence et d’un km et demi de haut. Une idée intéressante : faire réagir le co2 avec de la serpentine (une poudre provenant d’une roche) pour obtenir du carbonate de calcium que l’on pourrait utiliser après dans la construction.
Idée principale de ce congrès : on peut lutter contre le réchauffement climatique, c’est difficile mais pas insurmontable.
Idée pour produire un rafraîchissement : demander aux avions qui volent en haute atmosphère d’utiliser un kérosène utilisant une petite quantité de souffre : on crée ainsi des aérosols qui vont rester quelques années en suspension et compenser l’effet de serre. (idée de Budyko dans les années 1970).
Pour alimenter la population mondiale ( bientôt 8 milliards) -> utopique:
Consommation par an : 7 millions de tonnes de carbone. On pourrait songer à synthétiser la nourriture dont nous avons besoin quand on saura réaliser la fusion nucléaire (qui remplacerait la lumière solaire). Des usines pour produire des sucres et des acides aminés. Pour les déplacements : la voile ou des dirigeables géants. Le high tech peut être un moyen de baisser notre consommation.
Mais ce qu’il faut c’est diminuer l’augmentation du superflu dans notre société.
Une attitude à adopter selon Lovelock : ne fais rien qui puisse nuire à la Terre.
Quelle écologie pour le monde demain ?
Le concept Gaia : important pour comprendre qu’on ne possède pas la Terre. « La compréhension du problème est mentale, elle n’est pas encore une réaction de peur viscérale. Il nous manque l’intuition qui nous dirait que Gaia est en danger ». Il faut que nous élargissions notre idée, notre perception de ce qu’est la vie. Gaia pourrait devenir une intuition si on enseignait aux enfants comment elle fonctionne, en leur faisant apprécier la nature. Les grandes religions se sont formées autour d’une question centrale : celle de l’homme. Mais à l’époque l’homme ne constituait pas une menace pour Gaia. « Nos religions nous ont pas donné les moyens de faire face aux problèmes que nous connaissons aujourd’hui. Les concepts humanistes de développement durable, de gestion et d’intendance, propres aux sociétés chrétiennes, sont entachés d’orgueil ». Pour Lovelock, les humanistes doivent comprendre que les droits de l’homme ne sont pas tout et affirme ainsi que si on considérait Gaia comme une création divine, on n’accepterait pas les dommages qu’elle est en train de subir. « Il est temps, je crois, que les théologiens partagent avec les scientifiques leur monde merveilleux, ineffable, celui d’un Dieu immanent, mais inconnaissable ».
L’histoire des sciences nous a déjà plusieurs fois prouvé qu’il faut conserver les anciennes interprétations du monde et les adapter aux découvertes récentes (on l’a vu avec Newton puis Einstein).
En fait la théorie Gaia sera peut-être un jour dépassée par une conception plus élaborée, plus juste : en attendant avec elle on peut développer une écologie instinctive.
Il faudrait stabiliser la population à un demi milliard d’hommes sur Terre. Il faut contraindre la croissance démographique. Les écologistes aujourd’hui ne font que rendre encore plus démagogique le discours des dirigeants politiques : ce qu’il faut c’est se concentrer sur Gaia.
Conclusion
L’homme s’est opposé à la mission de Gaia qui était de préserver vie sur la Terre. Pourquoi utiliser tant de métaphores dans ce livre ? pour mieux appréhender le rôle de Gaia et cette compréhension est, aux yeux de Lovelock, fondamentale pour faire face aux problèmes actuels.
Pour répondre à une menace, le plus simple est parfois d’opérer un repli. « Le corps politique est aussi dépendant de la croissance économique qu’un drogué de l’héroïne ».
Illusion du développement durable. On peut songer à utiliser certaines des techniques que nous avons évoquées dans les solutions. Mais il faut cumuler à ces solutions une réforme de notre mode de vie et ne pas oublier que plus on s’en remettra à la technologie, plus on commence à jouer le rôle de Gaia c’est-à-dire qu’on cherche nous même à protéger la vie sur Terre.
Concrètement les mesures à prendre aujourd’hui : considérer qu’on a dépassé ce fameux seuil et donc s’attendre à des changements de grandes envergures : se préparer à la montée du niveau de la mer, à des canicules, à des catastrophes types tempêtes. Il faut faire prendre conscience aux gens de ce qu’ils se privent en dégradant Gaia.
Il faut se concentrer sur la maîtrise de la fission nucléaire et une utilisation cohérente des énergies renouvelables. Réduire au max nos émissions de GES. Il faudrait peut-être même instaurer des restrictions fortes, même si elles entravent en partie nos libertés.
Finalement on n’est pas préparé face à une catastrophe mondiale et il faut prendre véritablement conscience de cette menace. Enfin il faut rassembler toutes nos connaissances sur la Terre dans un recueil qui servira uxénérations futures.