Une utilisation politique
Gaia et les Verts
Aujourd’hui les Verts sont un parti qui prend de plus en plus d’importance dans certains Mais dans un tel contexte, les Verts doivent développer leur crédibilité sur la scène politique, mais pas seulement, puisque c’est aussi au sein de la communuté scientifique que les Verts doivent développer leur crédibilité.
Et cette question prête à réflexion. D’un côté, on doit reconnaître que ce sont les effets secondaires du développement technologique et industriel qui nous ont conduits à la situation actuelle. De l’autre, les Verts ne peuvent pas se permettre d’être vus comme un parti anti-scientifique. En effet, les questions telles que le réchauffement climatique, les CFCs, la couche d’ozone ont trouvé leur crédibilité grâce à des membres de la communauté scientifique.
Lors de la conférence de Wolverhampton, certains ont dit que les seuls vrais Verts étaient ceux qui étaient prêts à supporter à bras ouverts la théorie Gaïa de J.Lovelock. Pourtant la théorie Gaïa ne peut pas se suffire à elle-même pour construire une véritable base en philosophie des sciences pour embrasser les besoins de la société. La théorie Gaïa ne pourra pas permettre de venir à bout des problèmes du SIDA nous dit par exemple le journaliste du New Scientist.
Cependant suite cela, une lettre de Lindy Brett, Macclesfield, Cheshire a été adressée de la part d’un certain nombre de scientifiques membres du parti des Verts au New Scientist pour leur dire qu’il y avait eu une erreur, que J.Lovelock n’est en rien un membre, ni un représentant du parti des Verts. Ils insistent aussi sur le fait qu’il est faux de dire que seuls les scientifiques qui adoptent la théorie Gaïa peuvent être considérés comme des Verts. Certains scientifiques préfèrent rester en dehors des débats politiques quand d’autres ont déjà établie des engagements politique.