Comment soigner Gaïa ?
Quelles sont les implications concrètes de la théorie Gaia? On s’attardera ici sur une solution trouvée par des scientifiques pour soigner la planète.
International conference on macroengineering in Cambridge, UK, which ended on 9 September.
« Desperate times call for desperate measures », c’est ainsi que commence un article du 17 décembre 2004 du New Scientist relatant la conférence organisée par John Shepherd du Southampton Oceanographic Centre. Cette conférence avait pour but de rassembler des outils pour réduire la température globale de la planète dans le cas où les tentatives de réduction de CO2 échoueraient. Ces outils allaient de la construction de parasols géants dans l’espace, à la dispersion de particules de sel qui pourraient être à l’origine de nuages qui pourraient mieux réfléchir les rayons du soleil, en passant par la fertilisation des océans avec du fer afin que les algues absorbent plus de CO2.
Vous l’aurez reconnu, toutes ces idées proviennent des recherches qui ont été menées sur les mécanismes d’action et de rétroaction de Gaïa.
Ocean’s pipes to help the Earth to cure itself
J.Lovelock a trouvé un moyen de guérir la terre, selon le newscientistenvironment du 26 septembre 2007. L’idée est de mettre en place des millions de tubes verticaux atteignant des profondeurs de 200 mètres dans l’océan pour faire monter les eaux profondes riches en nutriments à la surface. Ces eaux fertiliseraient la croissance des algues, qui permettrait d’augmenter la fixation du dioxyde de carbone.
reflecting clouds.
Si J.Lovelock et C.Rapley admettent qu’une telle approche pourrait échouer pour des raison d’ingénierie ou des raisons économiques, J.Lovelock admet aussi que ça pourrait empirer les choses alors que C.Rapley considère que « the attraction of this approach is that the dangers of “unexpected consequences” are low, because we are advocating stimulating and enhancing an entirely natural process.”
L’idée est fondée sur une proposition de Philip Kithil de la “Santa Fe-based corporation Atmocean”.
Il suggérait que 100 millions de pompes de 10 mètres de diamètre soient installées à travers l’océan et qu’elles pourraient capter 1/4 des émissions de CO2.
Le problème, c’est que ces eaux sont aussi riches en carbone, donc les amener à la surface pourrait aussi vouloir dire re-larguer du CO2 dans l’atmosphère, aggravant ainsi le problème.
Commentaire d’Andrew Watson (spécialiste des océans et du climat à l’Université d’East Anglia, UK) : approuve la volonté des deux de faire quelque chose, d’agir mais il pense que ça ne marchera pas “I am not convinced in this particular idea”. Car il pense qu’il sera difficile de prédire les conséquences de ce système sur le climat mondial si ne sont pas créés des modèles informatiques perfectionnés. ça va dépendre d’où c’est fait, comme et pour combien de temps.
Réponse de Brian Hoskins : de l’Université de Reading : il y a probablement de fortes bases scientifiques à cette proposition mais les incertitudes sur les effets de cette proposition sont d’une autre échelle.
$25 million prize for greenhouse removal
Richard Bronson, le patron du groupe Virgin, est le mécène de ce prix. Ce prix n’est pas pour la séquestration du carbone. Mais le prix sera attribué à qui trouvera le moyen de « remove a significant amount of green house gases », c’est-à-dire à hauteur d’1 milliard de tonnes de dioxyde de carbone ou plus.
Qui est R.Branson ?
Un célèbre entrepreneur britannique, directeur de la chaîne Virgin qui comprend compagnies aériennes et chaînes de distribution.
Mr Branson a trouvé cinq personnes pour composer son jury : l’ex-président des Etats-Unis Al Gore, Jim Hansen, le directeur du Goddard Institute de la NASA, James Lovelock, le conservateur australien Tim Flannery, and Crispin Tickell, director of the Policy Foresight Programme at Oxford University, UK.
Gaia: Medicine for an ailing planet
Dans ce livre, James Lovelock propose un diagnostic de l’état de santé de la planète. Il propose d’utiliser les nouvelles technologies et de parier sur elles pour éviter le désastre. J.Lovelock sonne l’alarme : nous devons faire quelque chose pour combattre le réchauffement climatique : maintenant. synthétiser de la nourriture et utiliser l’énergie nucléaire sont les deux moyens principaux qu’il met en avant comme étant des solutions indispensables à cet effet.