Wilson E. O.

Qui est Edward Osborn Wilson?

Edward Osborn Wilson (1929 - …) est un entomologiste américain, auteurs de nombreux ouvrages, et soutien de l’hypothèse Gaïa . Il est également un soutien de Dawkins: c’est un défenseur de la génétique évolutionniste; mais il milite aujourd’hui pour la défense de l’environnement et de la défense de la biodiversité. Il prône aussi l’interdisciplinarité des matières scientifiques comme le fait Lovelock.

The future of the life (2002)

livre paru dans le cadre du sommet international de la Terre de Johannesbourg en août 2002. C’est un avertissement qui met en jeu le monde entier. Y informe sur les risques de la disparition de la biodiversité; et y fait part de son pessimisme sur l’avenir de la vie sur Terre.

La découverte des écosystèmes complexes -> hypo de Lovelock = super organisme appelé gaia que l’on peut associer à la biosphère terrestre.

Edward Osborn Wilson (1929 - …) est un entomologiste et biologiste américain, auteur de nombreux ouvrages, et soutien de l’hypothèse Gaïa.

Depuis 2007 il est Pellegrino University Research Professor en Entomologie pour le département Organismic and Evolutionary Biology à l’université d’Harvard.

Ses contributions

- l’entomologie, en particulier les fourmis et l’action de leur phéromones comme moyen de communication.

- la sociobiologie. Il l’a défini comme “the systematic study of the biological basis of all social behavior.” By applying the evolutionary principles which went a long way to explaining the behavior of the social insects to understanding the social behavior of animals, including humans, Wilson established sociobiology as a new scientific field. He argued that all animal behavior, including humans, is the product of heredity and environmental stimuli/past experiences and free will is an illusion. He has referred to the biological basis of behaviour as the “genetic leash.” The sociobiological view is that all animal social behavior is governed by epigenetic rules worked out by the laws of evolution. This theory and research proved to be seminal, controversial, and influential.

- C’est un soutien de Dawkins, en ce qui concerne la thèse déceloppé par ce dernier dans “the selfish gene”; il défend la position de la génétique évolutionniste selon laquelle les gènes , plus que l’individu sont une clé de l’évolution.

- Il a aussi étudié les grandes extinctions massives du XXème siècle et leur relation avec la société moderne, argumentant fortement pour une approche écologiste.

“Now when you cut a forest, an ancient forest in particular, you are not just removing a lot of big trees and a few birds fluttering around in the canopy. You are drastically imperiling a vast array of species within a few square miles of you. The number of these species may go to tens of thousands. … Many of them are still unknown to science, and science has not yet discovered the key role undoubtedly played in the maintenance of that ecosystem, as in the case of fungi, microorganisms, and many of the insects.” (E. O. Wilson, 2000)

- Ceci notamment l’a conduit à militer pour la défense de l’environnement et de la défense de la biodiversité. Il a par cela notamment contribué à l’introcution et l’utilisation du terme biodiversité dans la littérature scientifique.

Dans deux de ses ouvrages récents, on trouve des références à la théorie Gaia, qu’il défend.

The future of the life (2002)

livre paru dans le cadre du sommet international de la Terre de Johannesbourg en août 2002. C’est un avertissement qui met en jeu le monde entier. Y informe sur les risques de la disparition de la biodiversité; et y fait part de son pessimisme sur l’avenir de la vie sur Terre.

La découverte des écosystèmes complexes -> hypo de Lovelock = super organisme appelé gaia que l’on peut associer à la biosphère terrestre.

Il existe deux versionns de l’hypothèse Gaïa selon lui:

- une version forte: elle postule l’existence d’une entité capable de s’adapter et donc se défendre seule contre les agressions, avec chaque espèce en son sein optimisé pour stabiliser l’environnement et qui bénéficie de l’équilibre de tout le système. N’est pas admise par les biologistes, incluant Lovelock lui meme.

- la version faible comprend des interrelations complexes entre espèces, certaines espèces exerce une influence considérable, si ce n’est globale. Elle peut servir de support à de nombreux travaux.

The creation to save life on Earth: (2006)

“We have, all by our bipedal, wobbly-headed selves, altered Earth’s atmosphere and climate away from the norm. We have spread thousands of toxic chemicals worldwide, appropriated 40% of the solar energy available for photosynthesis, converted almost all of the easily arable land, dammed most of the rivers, raised the planet sea level, and now, in a manner likely to get everyone’s attention like nothing else before it, we are close to running out of fresh water. A collateral effect of all this genetic activity is the continuing extinction of wild ecosystems, along with the species that compose them. This also happened to be the only human impact that is irreversible.”

Selon Wilson, il y a plusieurs voies par lesquelles l’humanité affecte le système Terre:

- augmentation de la pop de notre espèce, de manière explonentielle, vivant dans des villes, qui sont comme des organismes puisant des ressources et polluants

(comparaison espèce infectieuse qui se multiplie)

- multiplication des pollutions diverses

- dégradation des sols

- contamination industrielle: par besoin de plus d’énergie (fossiles);

- pb de l’eau

- changement dans la chimie de l’atmosphère, avec ges -> variation du climat

- les humains sont la cause de destruction d’autres espèces, avec les dommages que ne sont pas mesurables; apauvrissement de la biosphère

Sans compter les conséquences incertaines des technologies que l’homme a développé.

Comme il est dit dans Amsterdam Declaration of July 2001.

“the nature of changes now occurring simultaneously in the Earth System, their magnitudes and rates of change are unprecedented. The Earth is currently operating in a no-analogue state.”

amène à des questions de valeurs: devons nous croire en la croissance et en la technologie pour nous sauver?

Then more specifically Wilson continues:

“Try this. Buy him a small compound microscope; they are now available at no greater cost than a skateboard … Suggest that he look at drops of pond water, sampled with an eyedropper from aquatic plants or algae. Don’t tell him what to expect, only that it will be unlike anything he has ever experienced. He will see what astonished Robert Hooke, Antony van Leeuwenhoek, and Jan Swammerdam, the first microscopists of the seventeenth century: a miniature Jurassic Park, inhabited by translucent shape-changing rotifers that snake their way through the detritus, settling and opening out their hair like cilia on the head to create circular water currents; protozoan darting and spinning through the water and bumping into obstacles like drunken drivers; crystalline diatoms; and more, almost infinitely more.”

=> des critiques que j’en ai vu, ce n’est pas un travail scientifique au sens strict du terme, mais plutôt un message alarmiste adressé aux américains sur leur way of life, et qu’il faut en changer pour sauver la vie sur Terre. Il s’apuie sur sa légétimité de scientifiques pour faire passer son message. // la revanche de Gaïa de Lovelock.

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